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Haute-Vienne Limousin > Haute-Vienne > Balledent 22/08/13 - 06h00
Pour la seconde année, la compagnie Sait-Mouvoir a animé un stage de
danse-théâtre
La parole dansée ou le théâtre du
corps
Les journées de stage se décomposent en deux
temps : “training” le matin et ateliers de recherche l’après-midi. -
Magazine Rédaction
Pendant une
semaine, onze personnes ont participé à un stage de danse-théâtre, animé par
Aurélia Jarry, une enfant du pays.
«Je coupe le beurre et je tire », « On fait
comme un ballon de basket », « Vous allez travailler l'éléphant »… Curieuses
métaphores mais ô combien efficaces.
Aurélia
Jarry, la professeur, anime ce stage de danse-théâtre de la Compagnie
Sait-Mouvoir avec beaucoup de passion. « Ma pédagogie de la danse découle
directement de mon expérience personnelle, et de la singularité de mon parcours
dans la danse. Je porte une attention particulière à la multiplicité des
identités corporelles, afin de permettre à chacun de trouver sa propre
disponibilité et sa propre expressivité dramatique. J'utilise, entre autres,
l'eutonie, une technique visant au réajustement de la tonicité musculaire pour
la conscientisation du squelette », raconte-t-elle.
Quant à la
danse-théâtre, terme emprunté à la chorégraphe allemande Pina Bausch, elle
explique : « Il s'agit bien de danse contemporaine mais au lieu d'un certain
''conceptualisme'' à la française, l'individualité des interprètes et la
question des relations humaines fondent le point de départ de la démarche, au
lieu de l'esthétisme pur ».
Les ateliers
de danse-théâtre sont donc des espaces pour apprendre la danse contemporaine de
la même façon qu'un atelier de théâtre. Pour cette 2 e édition, onze
participants, aussi bien des élèves de Paris que des stagiaires de Limoges, des
professionnels comme des amateurs, des comédiens et des danseurs, y ont pris
part. « Il y a tant des habitués que des personnes qui découvrent pour la
première fois. Cela m'intéresse par rapport à une certaine humilité face à
l'apprentissage et au partage », souligne la professeur.
Si les
matinées sont consacrées au training, les après-midi sont dédiés à des ateliers
de recherche (improvisation à partir d'une contrainte corporelle,
danse-contact, création d'une séquence de mouvements autour d'un objet…).
Bien qu'elle
enseigne la danse-théâtre à Paris depuis deux ans et demi, Aurélie Jarry
demeure attachée à ses racines limousines voire haut-viennoises : « Il est
important pour moi de créer une passerelle entre Paris et Limoges, de faire
circuler tout ce que j'ai appris auprès de Michel Bruzat ».
Ainsi demain
aura lieu à 20 heures, au Moulin de Balledent, une présentation de fin de stage
ouverte au public, sous la forme d'une pièce de danse avec une scénographie "modeste",
un patchwork de tout ce qui aura été expérimenté durant la semaine.
Anne-Marie
Muia
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Concernant le stage d'été 2012 en Limousin :
APPRENDRE À OUVRIR SON CORPS AUX ARTS
Balledent – Magnac-Laval
Vendredi, 19 Octobre, 2012
Pina Bausch disait de son vivant «Dansez, dansez sinon nous sommes perdus». Mlle Aurélia Jarry est de cette mouvance, de ce monde artistique.Nous l’avons rencontrée en stage au «Moulin de Laprade», près de la Gartempe, dans la grange adaptée à la pratique de la danse, mais aussi des pratiques d’approche du corps dans le théâtre. La maîtrise de son propre espace en quelque sorte.
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